Immigration : l’identité occidentale n’est pas négociable
20/12/2023
Patrick AULNAS
L’approche économique de l’immigration, qui prévalait à juste titre à la fin du 20e siècle, doit être aujourd’hui reléguée au second rang. La dimension culturelle ou identitaire doit prévaloir. Il est particulièrement inquiétant que des gouvernants de premier plan n’aient pas perçu cette évolution majeure. Car il ne s’agit pas d’un choix mais d’un constat socio-politique. Tous les sondages sont concordants : le peuple réclame depuis des lustres un encadrement strict de l’immigration et il n’est jamais entendu. Il n’attendra pas éternellement mais chassera du pouvoir ceux qui refusent de l’écouter.
Le tsunami musulman
La main-d’œuvre immigrée était nécessaire dans la seconde moitié du 20e siècle pour pourvoir de nombreux emplois peu qualifiés (bâtiment et travaux publics, industrie automobile, hôtellerie-restauration, ordures ménagères, etc.). La forte croissance économique propulsait les Français d’ascendance non immigrée vers des postes d’encadrement et il fallait trouver des salariés pour les postes de pure exécution ne nécessitant pratiquement aucune formation.
Tant que les travailleurs immigrés étaient d’origine occidentale (italiens, portugais espagnols, polonais) leur assimilation ne posait aucun problème. Ces européens partageaient une même vision de l’histoire puisque les nations européennes entretenaient des relations diplomatiques et se faisaient la guerre depuis des siècles. Pour reprendre la thématique de Samuel Huntington (Le choc des civilisations), nous appartenions tous à la même civilisation, la civilisation occidentale, marquée par deux mille ans de christianisme et trois siècles de philosophie de la liberté, les fameuses Lumières du 18e siècle.
Dans les trois dernières décennies du 20e siècle, cette immigration européenne fut remplacée par une immigration africaine. Une surreprésentation des musulmans apparut très vite, en provenance d’Algérie, du Maroc et de Tunisie principalement. Cette immigration professionnelle répondait à des besoins de l’économie mais entraînait le rapprochement familial, devenu un droit de plus en plus large.
Le rapprochement familial amena une évolution démographique très rapide car les femmes immigrées avaient nettement plus d’enfants que les femmes européennes. La France est ainsi devenue le pays d’Europe comportant le plus grand nombre de musulmans. Le Pew Research Center l’estimait à 5,7 millions de personnes en 2016, soit 8,8% de la population. Les projections du même institut conduisent à 8,6 millions de musulmans en 2050, soit 12,7% de la population.
Obscurantisme islamique et liberté occidentale
Tout naturellement, cette population musulmane reste attachée à la civilisation islamique dont elle est issue. L’emprise religieuse traditionnelle, très puissante, à laquelle elle est soumise, pourrait être qualifiée de pré-Lumières. La civilisation islamique, contrairement à la civilisation occidentale, n’a pas connu au 18e siècle l’épisode majeur de libération des dominations politique et religieuse anciennes. Elle reste imprégnée de religiosité archaïque au service d’une classe dirigeante toute-puissante et presque exclusivement masculine dans les pays de confession musulmane.
Cet obscurantisme islamique est totalement incompatible avec la vision occidentale de l’homme et de la société. Le choc des civilisations se produit sous nos yeux et à l’intérieur de notre pays. Il n’y a qu’une seule issue, celle du progrès, pour utiliser à dessein un mot aujourd’hui moqué. Il est absolument inenvisageable pour les Français d’origine européenne de revenir à une situation de confusion entre le politique et le religieux. La séparation des Églises et de l’État n’est pas négociable, l’approche rationnelle de l’origine de l’homme non plus, l’égalité hommes-femmes pas davantage.
Tout particulièrement, les tenues vestimentaires masquant le corps des femmes ou leurs cheveux reflètent un obscurantisme d’origine religieuse que nous avions cru largement dépassé. Cette manipulation de la jeunesse féminine musulmane de nos pays symbolise la volonté des dirigeants du monde musulman de conserver leur position traditionnelle de domination et de remettre en cause notre liberté.
En finir avec l’immigration musulmane
L’identité occidentale n’est pas négociable. Les archaïsmes doivent s’effacer. Il appartient aux musulmans de rattraper leur retard historico-philosophique et de s’aligner au plus vite sur les valeurs de liberté. La politique ne consiste pas seulement à favoriser le développement économique mais doit d’abord et avant tout assurer la cohésion de la nation. Celle-ci ne peut exister que par l’adhésion quasi-générale aux mêmes valeurs, qui sont nécessairement celles que l’Occident, et lui seul, a fait émerger voici trois siècles.
Eu égard aux difficultés majeures liées à l’influence de l’Islam – terrorisme, refus de la liberté et tentation du séparatisme – il est bien évident que l’immigration musulmane doit être quasiment réduite à zéro. Le droit n’est jamais un obstacle. L’action politique consiste précisément à le changer parfois radicalement au lieu de l’ajuster de façon erratique comme ce fut le cas au cours des cinquante dernières années. L’économie ne doit pas être oubliée, mais il devrait appartenir aux chefs d’entreprise et aux organisations patronales de trouver des solutions de recrutement des travailleurs étrangers nécessaires, dans le respect des principes précédemment indiqués.
Commentaires
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- 1. Pierre Henri DREVON Le 01/01/2024
« 12,7 millions de musulmans en 2050, soit 12,7% de la population »
Il doit s'agir d'une coquille, car cela signifierait une population française de 100 millions d'habitants en 2050, alors que les projections s'accordent plutôt sur 60 à 70 millions...
Pour le reste, vous avez hélas totalement raison, mais je ne vois pas comment ça pourrait changer !
En attendant, merci pour vos publications, et bonne année 2024 !-
- rivagedebohemeLe 01/01/2024
Chiffre erroné effectivement. C'est 8,6 millions. C'est corrigé. Merci.
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