Adélaïde Labille-Guiard
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Patrick AULNAS
Autoportraits
Adélaïde Labille-Guiard. Autoportrait (v. 1774)
Aquarelle et gouache sur ivoire, 10,3 × 8,4 cm, collection particulière.
Adélaïde Labille-Guiard. Autoportrait avec deux élèves (1785)
Huile sur toile, 198 × 142 cm, Metropolitan Museum of Art.
Biographie
1749-1803
Adélaïde Labille-Guiard est la fille de Claude Edmée Labille, un mercier parisien, et de Marie Anne Saint-Martin. Elle naît à Paris, le 11 avril 1749. Rien dans cette famille ne la prédisposait à devenir peintre sauf le mariage de sa sœur aînée avec le miniaturiste et collectionneur Jean Antoine Gros (1732-1790). La jeune Adélaïde, séduite par l’art de la miniature, reçoit les leçons de François-Elie Vincent (1708-1790), miniaturiste et portraitiste genevois, professeur à l’Académie de Saint-Luc, la corporation des peintres et sculpteurs parisiens, qui dispensait également un enseignement. L’ami d’enfance d’Adélaïde est alors le fils de son professeur, François-André.
En 1769, Adélaïde Labille se marie avec Nicolas Guiard, commis auprès du receveur général du Clergé de France. On trouve à cette date une mention la concernant en tant que membre de l’Académie de Saint-Luc. Elle peignait donc déjà à vingt ans à titre professionnel. La jeune artiste se fait appeler Adélaïde Labille-Guiard et conserve ce nom pendant toute sa carrière. La miniature ne lui suffit pas et elle apprend le pastel entre 1769 et 1774 auprès du grand maître du genre, Maurice Quentin de la Tour (1704-1788). Elle expose pour la première fois un portrait au pastel en 1774, au Salon de l’Académie de peinture et de sculpture.
Adélaïde Labille-Guiard. Marie-Aurore de Saxe en Diane chasseresse (v. 1777)
Pastel sur papier, 63 × 52 cm, Musée de la Vie romantique, Paris.
Mais la jeune artiste de 25 ans, consciente de ses capacités, est ambitieuse. Elle se forme à la peinture à l’huile auprès de son ami d’enfance François-André Vincent (1746-1816), lauréat du prix de Rome en 1768 et membre de l’Académie. Par son intermédiaire, Adélaïde Labille-Guiard obtient de multiples commandes de portraits au pastel ou à l’huile, en particulier ceux de plusieurs académiciens qui la soutiendront pour sa réception à l’Académie.
Les époux Guiard se séparent en 1779. La seule possibilité, d’un point de vue juridique, était alors la séparation des biens (rupture de la vie commune), le divorce n’existant pas. Il faudra attendre les réformes révolutionnaires du droit civil pour l’autoriser. Le divorce d’Adélaïde Labille-Guiard et de son époux ne sera prononcé qu’en 1793.
Elle entre à l’Académie en 1783, en même temps qu’Elisabeth Vigée Le Brun (1755-1842), sa concurrente la plus talentueuse. Son morceau de réception est un portrait du sculpteur Augustin Pajou (1730-1809).
Adélaïde Labille-Guiard. Portrait de Pajou, sculpteur (1782)
Pastel sur papier bleu marouflé sur toile, 73 × 62 cm, musée du Louvre, Paris.
L’entrée à l’Académie de femmes indépendantes et exerçant une profession n’était pas du goût de tous. Aussi, un pamphlet fut-il diffusé, mettant en doute la vertu des deux artistes qui vivaient séparées de leur mari. Cet épisode n’aura pas d’incidence sur la carrière des deux artistes. L’admission à l’Académie propulse Adélaïde Labille-Guiard au rang des plus grandes portraitistes françaises et elle obtient des commandes de la famille royale. Elle fera les portraits de Mesdames, mot utilisé à l’époque pour désigner les filles de Louis XV, toujours présentes à la cour. Certains de ces portraits, de taille monumentale, sont aujourd’hui exposés au château de Versailles :
Adélaïde Labille-Guiard. Portrait de Madame Adélaïde (1787)
Huile sur toile, 271 × 195 cm, Château de Versailles.
Bien qu’introduite dans le cénacle de la famille royale, Adélaïde Labille-Guiard ne sera pas contrainte à l’exil pendant la Révolution, comme ce fut le cas pour Elisabeth Vigée Le Brun, trop proche de Marie-Antoinette. Tout juste devra-t-elle, par prudence, quitter Paris pour Pontault-en Brie, commune proche de la capitale, de 1792 à 1796. Elle s’y réfugie avec François-André Vincent. Mais elle expose à nouveau au Salon dès 1795.
En 1799, Adélaïde Labille épouse François-André Vincent, ami d’enfance et fils de son ancien professeur. Elle meurt à Paris le 24 avril 1803 à l’âge de 54 ans.
Œuvre
L’œuvre connu d’Adélaïde Labille-Guiard comporte environ 70 compositions, dont une dizaine de très grands portraits en pied, à l’huile. Les nombreux portraits en buste, au pastel ou à l’huile, sont consacrés principalement à des modèles féminins. Adélaïde Labille-Guiard était considérée à son époque comme une portraitiste exceptionnellement douée, maîtrisant aussi bien la technique du pastel que la peinture à l’huile.
Souvent présentée comme la rivale d’Elisabeth Vigée Le Brun, Adélaïde Labille-Guiard n’a pas acquis une place aussi éminente dans l’histoire de l’art, malgré des réalisations de qualité similaire. Sa réputation n’a pas dépassé la France, alors que sa rivale devint la portraitiste de toute l’aristocratie européenne à la suite de son émigration pendant la Révolution.
La composition type de cette artiste est un portrait en buste sur un fond sombre et uniforme. Le regard du modèle est tourné vers le spectateur ; les vêtements luxueux, les dentelles, les rubans, les voiles, les perruques et les chapeaux féminins sont mis en valeur avec un raffinement assez exceptionnel dans l’exécution.
Adélaïde Labille-Guiard. Portrait de Madame de Genlis (1790)
Huile sur toile marouflée sur carton, 74 × 60 cm, Los Angeles County Museum of Art.
Après avoir conquis l’aristocratie et la famille royale sous le règne de Louis XVI, Adélaïde Labille-Guiard a su s’adapter aux évolutions erratiques de l’histoire et devenir la portraitiste de la nouvelle classe dirigeante, c’est-à-dire la bourgeoisie. Il convient de souligner qu’un tel parcours représente une performance rarissime à cette époque pour une femme, qui devait d’abord s’affirmer sur le plan artistique face à une hostilité masculine assez générale, puis s’adapter aux bouleversements révolutionnaires, totalement liés également à la détention exclusive du pouvoir par les hommes.
Adélaïde Labille-Guiard. Délicieuse surprise (1779)
Pastel sur papier, marouflé sur toile, 55 × 45 cm, J. Paul Getty Museum, Los Angeles.
Adélaïde Labille-Guiard. Autoportrait (v. 1774). Aquarelle et gouache sur ivoire, 10,3 × 8,4 cm, collection particulière. Sur cette miniature, Adélaïde Labille-Guiard se présente en artiste avec palette et pinceau à la main. Le modèle peint des miniatures qui apparaissent sur le plan incliné de la table. Les vêtements et la coiffure ne sont pas en harmonie avec le travail. La jeune femme de 25 ans a voulu apparaître dans la tenue aristocratique de l’époque. |
Adélaïde Labille-Guiard. Marie-Aurore de Saxe en Diane chasseresse (v. 1777). Pastel sur papier, 63 × 52 cm, Musée de la Vie romantique, Paris. Marie-Aurore de Saxe (1748-1821) est la fille naturelle du maréchal Maurice de Saxe (1696-1750). Elle épouse en 1777 Louis Dupin de Francueil, riche financier, de trente-trois ans son aîné. Un fils naît de cette union, qui lui-même aura une fille, Aurore Dupin de Francueil, dite George Sand (1804-1876). Marie-Aurore de Saxe, grand-mère de George Sand, était elle-même une fervente adepte de la philosophie des Lumières. Elle est représentée ici en Diane Chasseresse, comme il était courant sous le règne de Louis XV. Dans la mythologie antique, Diane est la fille de Jupiter et la sœur jumelle d’Apollon. |
Adélaïde Labille-Guiard. Délicieuse surprise (1779). Pastel sur papier, marouflé sur toile, 55 × 45 cm, J. Paul Getty Museum, Los Angeles. « Une jeune femme, allongée sur un oreiller, se tourne vers un visiteur présumé ; son regard écarquillé est celui de la joie et de l’anticipation. Alors qu’elle se retourne, sa robe blanche tombe et dévoile sa poitrine. Une douce lumière baigne ses joues rouges et ses yeux étincelants et met également en évidence l’éclat brillant de ses cheveux en cascade sur son épaule gauche. |
Adélaïde Labille-Guiard. Portrait de Pajou, sculpteur (1782). Pastel sur papier bleu marouflé sur toile, 73 × 62 cm, musée du Louvre, Paris. « Tout au long de l'année 1782, Labille-Guiard multiplia les portraits au pastel de certains des membres de l'Académie royale de peinture et de sculpture et les exposa au Salon de la Correspondance. À la fin de l'année, elle fixa les traits d'Augustin Pajou (1730-1809), qui était académicien depuis 1760. Le sculpteur était un ami de sa famille et l'avait soutenue à ses débuts. Peut-être est-ce lui qui avait demandé à la pastelliste, ainsi que l'a suggéré Anne-Marie Passez, de le représenter travaillant au buste de son maître Jean-Baptiste II Lemoyne, œuvre dont la fonte en bronze avait été exposée au Salon de 1759. » (Commentaire musée du Louvre) |
Adélaïde Labille-Guiard. Portrait de François-André Vincent, peintre (1782). Pastel sur papier gris-bleu tendu sur châssis entoilé, 60,5 × 50 cm, musée du Louvre, Paris. « Adélaïde Labille-Guiard peignit le portrait de François André Vincent (1746-1816) en même temps que celui de Jean-Jacques Bachelier, les deux œuvres ayant été exposées au Salon de la Correspondance en juin 1782. Il semble qu'il était destiné au peintre Joseph Benoît Suvée (1743-1807), qui posa également pour la pastelliste dans les mêmes mois, son effigie étant exposée au Salon de l'Académie royale en 1783 (Paris, École nationale supérieure des Beaux-Arts.Inv. Mu 1505). Vincent venait tout juste d'être reçu académicien. Entré à l'âge de quinze ans à l'école de l'Académie royale, où il était devenu l'élève de Vien, il s'y était rapidement distingué en remportant en 1767 le prix de la tête d'expression fondé par le comte de Caylus et en 1768 le Grand Prix qui lui avait ouvert les portes de l'Italie et de la Cité éternelle où il avait séjourné d'octobre 1771 à octobre 1775. Agréé à l'Académie royale en 1777, il y était reçu le 27 avril 1782 avec pour morceau de réception L'Enlèvement d'Orythie (Rennes, musée des Beaux-Arts. Inv. 06.27.55). Le choix de Labille-Guiard n'était pas fortuit. Ils étaient amis d'enfance. Adélaïde s'était formée à l'art du portrait en miniature auprès du père de François André. Après son retour de Rome, il avait à son tour accepté de lui enseigner l'art de la peinture à l'huile, qu'elle ne pratiquait pas. Joachim Lebreton, le biographe de Mme Labille-Guiard, précisait à ce sujet tous les risques encourus, mais aussi toute la volonté manifestée par la jeune femme : " La confiance qu'elle avait toujours eue en lui, l'éclat avec lequel il avait remporté le grand prix de peinture, la haute considération dont il jouissait déjà dans l'école, enfin le désir de dépasser encore le but qu'il avait atteint, tout se réunissait pour placer Adelaïde Labille sous la direction de ce dernier maître. Elle lui avoua sa noble ambition. En ami sage, M. Vincent lui représenta les grandes difficultés qui lui restaient à surmonter dans l'art et les risques qu'elle pouvait courir, car il était possible qu'en voulant sortir du genre et du cercle dans lequel elle s'était fait une réputation elle compromît à la fois et cette même réputation et sa fortune. Sous ce dernier rapport, il semblait hors de doute qu'elle ne pouvait que perdre à poursuivre son projet. La sévérité et la justesse de ces observations ne l'ébranlèrent point : les sacrifices ne l'effrayaient pas plus que les obstacles. Des études sérieuses prirent la place des plaisirs de la société et remplirent tous ses moments " (Lebreton, 1803, p. 2-3, cité par Cuzin, 2013, p. 255). Après avoir appris le maniement des bâtonnets de pastel auprès de La Tour, ainsi qu'en témoignent plusieurs contemporains, Adélaïde s'était donc acharnée à maîtriser la peinture à l'huile. Le 2 mai 1782, Vincent écrivait à son ami, Jean-Pierre Saint-Ours : " Me Guiard fait des progrès extraordinaires " (cité ibid.). Aussi n'y avait-il rien d'étonnant à ce qu'elle fixe au même moment les traits de celui qu'elle admirait tant. En juin 1782, le journal du Salon de la Correspondance loua le pastel en considérant qu'avec le portrait de Voiriot, également exposé, et d'un mérite distingué, il offrait une parfaite ressemblance. Tout élégant dans son habit de velours saumon, la perruque poudrée, le sourire aux lèvres, le professeur apparaissait des plus séduisant. D'une technique parfaitement maîtrisée, qui signalait Adélaïde par le beau ton de couleur, le dessin correct et de bon goût et la touche ferme et hardie délicatement estompée sur le visage tout en demeurant visible autour des yeux, et sur le menton, le portrait n'avait rien à envier à ceux des pastellistes masculins (Xavier Salmon, Pastels du musée du Louvre XVIIe -XVIIIe siècles, Louvre éditions, Hazan, Paris, 2018, cat. 75, p.150-151). » (Commentaire musée du Louvre) |
Adélaïde Labille-Guiard. Madame Mitoire et ses enfants (1783). Pastel sur trois feuilles de papier bleu, marouflé sur toile, 98,5 × 79 cm, Getty Center, Los Angeles. « Vêtue d’une robe de satin bleu pâle, portant des perles aux oreilles et une coiffure poudrée surmontée de roses et de fleurs d’oranger, madame Charles Mitoire (née Christine Geneviève Bron, 1760-1842) adresse un sourire affectueux à ses deux fils : Alexandre-Laurent (1780-1816), garçon de trois ans aux boucles souples et au sourire à fossettes ; et Charles-Benoît (1782-1832), nouveau-né à demi-nu. En appliquant des pastels à la fois humides, au pinceau, et secs, avec un bâton, Labille-Guiard a conféré des textures distinctes à toutes les surfaces représentées ici : soie et mousseline, pétales et boucles, poitrine de la mère, fesses de bébé. Malgré les perles et la poudre, il ne s’agit pas du portrait banal d’une dame du XVIIIe siècle, car Madame Mitoire montre ici un sein destiné à allaiter Charles-Benoît. Si la composition fait écho aux représentations traditionnelles de la Vierge à l’Enfant avec saint Jean-Baptiste, ce portrait proclame assez radicalement la modernité de son sujet et son approche de la maternité. Publié en 1762, Émile, le célèbre traité des Lumières sur l’éducation des enfants, de Jean-Jacques Rousseau, propose à toutes les femmes de cultiver des liens plus intimes avec leurs enfants et, surtout, de les allaiter personnellement, plutôt que de recourir aux services d’une nourrice, comme le font alors la plupart des familles riches. Une vogue pour l’allaitement maternel a traversé l’Europe, les femmes distinguées se sont retirées de la vie publique pour la sphère domestique afin d’accomplir ce que Rousseau appelait leur premier devoir. Représentant une mère allaitante, le Portrait de Madame Charles Mitoire constitue également une allusion aux recommandations de Rousseau en présentant l’enfant non emmailloté (ce que Rousseau désapprouvait fortement) et peut-être aussi le verre de vin sur la table à gauche (le traité de Rousseau évoque une opposition entre le lait, notre première nourriture, et le vin, un goût acquis). » Commentaire Getty Center)
Adélaïde Labille-Guiard. Madame Mitoire et ses enfants (1783). Miniature sur ivoire, diamètre 7 cm, Musée du Louvre, Paris. |
Adélaïde Labille-Guiard. Autoportrait avec deux élèves (1785). Huile sur toile, 198 × 142 cm, Metropolitan Museum of Art. « L’autoportrait de Labille-Guiard avec ses élèves Marie Gabrielle Capet (1761-1818) et Marguerite Carreaux de Rosemont (morte en 1788) est l’une des représentations les plus remarquables concernant l’éducation artistique des femmes au début de l’Europe moderne. En 1783, lorsque Labille-Guiard et Elisabeth Vigée Le Brun sont admises à l’Académie royale, le nombre d’artistes féminines admissibles est limité à quatre. Cette toile, exposée avec un grand succès au Salon de 1785, a été interprétée comme un moyen de défendre leur cause. Comme dans la plupart des autoportraits d’artistes du XVIIIe siècle, Labille-Guiard se représente dans des vêtements d’une élégance peu pratique. Portraitiste d’abord, Labille-Guiard a eu des mécènes particulièrement fidèles parmi les filles de Louis XV, connues sous le nom de Mesdames de France. » (Commentaire MET) |
Adélaïde Labille-Guiard. Marie-Adélaïde de France, dite Madame Adélaïde (1786-87). Pastel sur deux feuilles de papier bleu marouflées sur toile, 73 × 58,8 cm, Musée National du Château de Versailles. Adélaïde de France (1732-1800) est la quatrième fille et sixième enfant de Louis XV et de Marie Leszczyńska. Avec sa sœur Victoire Marie Louise de France, dite Madame Victoire (1733-1799), elle dut fuir la France pour l’Italie pendant la Révolution. Les deux sœurs meurent à Trieste à quelques mois de distance. |
Adélaïde Labille-Guiard. Portrait de femme (v. 1787). Huile sur toile, 101 × 81 cm, musée des Beaux-arts de Quimper. « Élève du pastelliste Maurice-Quentin La Tour, Labille-Guiard entre en 1770 à l’Académie de Saint-Luc, puis est admise en 1783 à l’Académie des Beaux-arts. Elle fait les portraits d’apparat des trois filles de Louis XV (Adélaïde, Victoire et Elisabeth) qui lui valent d’être nommée peintre de Mesdames. Portraitiste favorite de la haute société puis des députés de la Révolution, Labille-Guiard milite pour améliorer le statut des femmes à l'Académie. Elle représente ici une femme écrivant à ses enfants : "A mes enfants/ je vous recommande à l’amitié / elle vous protègera". |
Adélaïde Labille-Guiard. Marie-Thérèse-Victoire de France, dite Madame Victoire (1787). Pastel sur deux feuilles de papier bleu filigrané marouflées sur toile, 73 × 58 cm, Musée National du Château de Versailles. Marie Louise de France, dite Madame Victoire (1733-1799) est la cinquième fille de Louis XV et de Marie Leszczyńska. Avec sa sœur Adélaïde de France (1732-1800), elle dut fuir la France pour l’Italie pendant la Révolution. Les deux sœurs meurent à Trieste à quelques mois de distance. |
Adélaïde Labille-Guiard. Portrait de Madame Adélaïde (1787). Huile sur toile, 271 × 195 cm, Château de Versailles. Adélaïde de France (1732-1800) est la quatrième fille et sixième enfant de Louis XV et de Marie Leszczyńska. Avec sa sœur Victoire Marie Louise de France, dite Madame Victoire (1733-1799), elle dut fuir la France pour l’Italie pendant la Révolution. Les deux sœurs meurent à Trieste à quelques mois de distance. |
Adélaïde Labille-Guiard. Portrait de Madame Victoire (1788). Huile sur toile, 284 × 166 cm, Château de Versailles. Victoire Marie Louise de France, dite Madame Victoire (1733-1799) est la cinquième fille de Louis XV et de Marie Leszczyńska. Avec sa sœur Adélaïde de France (1732-1800), elle dut fuir la France pour l’Italie pendant la Révolution. Les deux sœurs meurent à Trieste à quelques mois de distance. |
Adélaïde Labille-Guiard. Louise-Elisabeth de France, duchesse de Parme (1788). Huile sur toile, 286 × 161 cm, Château de Versailles. Louise-Élisabeth de France (1727-1759) est l'aînée des dix enfants du roi de France Louis XV et de Marie Leszczyńska. Elle est la sœur jumelle d’Anne-Henriette de France (1727-1752). Elle épousa Philippe d’Espagne, l’un des fils cadet du roi Philippe V d’Espagne. Philippe d’Espagne ayant obtenu le duché de Parme en 1748, Louise-Elisabeth devint duchesse de Parme. |
Adélaïde Labille-Guiard. Madame Elisabeth, sœur du roi Louis XVI (1788). Huile sur toile, 81 × 64 cm, Château de Versailles. Élisabeth de France, dite Madame Élisabeth (1764-1794) est la fille du dauphin Louis et de Marie-Josèphe de Saxe et la petite fille du roi Louis XV. Elle fut condamnée à mort et exécutée sous la Terreur. |
Adélaïde Labille-Guiard. Portrait de Madame de Genlis (1790). Huile sur toile marouflée sur carton, 74 × 60 cm, Los Angeles County Museum of Art. Félicité du Crest (1746-1830), comtesse de Genlis par mariage, est une écrivaine qui se fit connaître dans les salons parisiens en jouant de la harpe. Elle publia par la suite des romans historiques et s’intéressa à la pédagogie. |
Adélaïde Labille-Guiard. Portrait de François André Vincent (1795). Huile sur toile, 73 × 59 cm, musée du Louvre, Paris. François-André Vincent, lauréat du prix de Rome de 1768, membre de l’Académie royale de peinture et de sculpture à partir de 1777, devient le second mari d’Adélaïde Labille-Guiard en 1799 après avoir été son ami d’enfance et son professeur dans l’art de la peinture à l’huile. |
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