Piero della Francesca

 
 

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Patrick AULNAS

 Autoportrait

 Autoportrait de Piero della Francesca. Détail de Résurrection (1465-70)

Piero della Francesca. Autoportrait présumé (1465-70)
Détail de la fresque Résurrection, 225 × 200 cm, Pinacoteca Comunale, Sansepolcro.

  

Biographie

 v. 1416-1492

Piero di Benedetto de Franceschi, dit Piero della Francesca, est né à Sansepolcro, petite ville du nord-est de la Toscane, dans un milieu très favorisé. Son père était un riche marchand d'étoffes et sa mère venait d'une famille noble. Il reçoit donc une éducation soignée, mais étant fils de marchand, l'algèbre, la géométrie et la comptabilité sont également au programme. Cet aspect de son éducation est important car il deviendra aussi un mathématicien réputé à son époque. Il a rédigé trois traités à orientation mathématique dont De prospectiva pingendi (De la perspective en peinture). Vasari (*) écrit à ce sujet : « Pietro, comme nous l'avons dit, était grand travailleur. Il s'appliqua beaucoup à la perspective et étudia profondément Euclide. C'est à lui que l'on doit les meilleures notions sur la géométrie. »
Mais le jeune Piero va surtout découvrir l'art dans sa ville natale. Florence n'est qu'à une centaine de kilomètres et son influence se fait sentir. Son premier apprentissage eut lieu auprès d'Antonio di Anghiari, peintre et artisan qui travaillait pour le clergé et la noblesse locale (décoration de murs, peinture sur étoffes, réalisation de blasons et étendards). On sait qu'il fut ensuite, environ à partir de 1435, apprenti chez Domenico Veneziano à Florence. En 1439, il participe avec Veneziano à la réalisation des fresques de l'église Sant'Egidio, malheureusement détruites par la suite. En 1442, Piero est revenu à Sansepolcro, sa ville natale, puisque l'on sait qu'il fut nommé membre du conseil communal. En 1445, la Fraternité de la Miséricorde lui commande un retable pour l'autel de l'église de Sansepolcro qu'il ne peindra que partiellement, faute de temps, le reste du travail étant dévolu à des collaborateurs de son atelier.
Car la renommée de Piero della Francesca commence à s'étendre et c'est une vie plutôt itinérante qui l'attend. Au cours de la décennie 1440-1450, il est demandé dans de nombreuses cours italiennes : Urbino, Ferrare, Bologne. Certaines fresques qu'il a peintes à cette époque n'ont pas été conservées. En 1450, il est à Ancône, probablement à la demande d'une grande famille de la ville. En 1451, il est appelé à Rimini par Sigismond Malatesta (1417-1468), chef militaire italien, qui lui demande de décorer la chapelle des reliques de la cathédrale de Rimini, dite Temple Malatesta parce qu'elle abrite les tombeaux de la famille.

 

P. della F. Fresques Vraie Croix. L'Annonciation (1452-66)

Piero della Francesca. Fresques Vraie Croix. L'Annonciation (1452-66)
Fresque, 329 × 193 cm, San Francesco, Arezzo. 

 

C'est à partir de 1452 que Piero della Francesca va réaliser l'œuvre qui le rendra célèbre : les fresques de la basilique San Francesco d'Arezzo sur le thème de la légende de la Vraie Croix. Il s'agit de scènes inspirées d'épisodes de la Bible (Ancien et Nouveau Testament). La commande provient de la famille Bacci, la plus riche d'Arezzo, qui avait dans un premier temps confié ce travail à Bicci di Lorenzo (1373-1452) , peintre rattaché au Gothique international. La mort de ce peintre permettra à Piero della Francesca de créer l'un des plus remarquables cycles de fresques de la Renaissance. Ces fresques ont été restaurées pendant dix ans de 1990 à 2000. Leur réalisation initiale a demandé de nombreuses années et s'étale sur deux périodes : 1452-1458 et 1460-1466. On sait qu'entre les deux périodes, en 1459, Piero est à Rome où il est venu chercher le paiement de ses peintures décorant la chambre du pape Pie II (1405-1464).
La vie itinérante se poursuit après l'achèvement des fresques d'Arezzo. Au cours de années 1467-1469, Piero est à Pérouse où il peint le retable du couvent San Antonio. On le trouve ensuite à nouveau à Arezzo puis à Urbino où le duc lui confie la restauration de son palais en collaboration avec les architectes Alberti et Luciano Laurana. Au cours de la décennie 1470-1480, il peindra à nouveau des fresques à Arezzo (fresques de la Badia) et à Sansepolcro (fresques de la Vierge).
Il est atteint de cécité à la fin de sa vie et meurt à Sansepolcro, sa ville natale, le 12 octobre 1492.

 

Œuvre

L'œuvre de Piero della Francesca se situe à la confluence des deux grands apports de la Première Renaissance. Son génie consiste à synthétiser la perspective monumentale de Masaccio et la palette claire et lumineuse de Domenico Veneziano et Fra Angelico.
Quelle est son approche de la représentation du réel ? Elle est conforme au credo de la Renaissance : reproduire aussi parfaitement que possible ce que l'œil humain capte du monde qui l'entoure. Mais ayant reçu une formation mathématique, il utilise la géométrie comme un instrument technique au service de l'art en inversant le processus créatif de la période précédente. Le Gothique international tentait de représenter les formes naturelles à partir de figures géométriques simples. Piero della Francesca cherche au contraire à simplifier les formes naturelles en les réduisant si possible à un assemblage de formes géométriques : cercles, cubes, cylindres, cônes, ellipses. Pour parvenir à un tel résultat, il faut discerner subjectivement l'essentiel, faire un choix réducteur, certes, mais qui donnera de la puissance à la représentation. Beaucoup plus tardivement dans l'histoire de l'art, le cubisme ira au bout de cette démarche. Giorgio Vasari n'a pas manqué de remarquer cette caractéristique chez Piero della Francesca :
« Nous citerons entre autres un vase qu'il avait formé en surfaces carrées, de manière que l'on voit de derrière, de devant et de chaque côté, le fond et les bords ; ce qui est assurément merveilleux, d'autant que les moindres détails sont exactement représentés, et que les lignes des contours se raccourcissent avec beaucoup de grâce. » (*)

 

P. della F. La flagellation du Christ (v. 1455)

Piero della Francesca. La flagellation du Christ (v. 1455)
Tempera sur bois, 59 x 82 cm, Galleria Nazionale delle Marche, Urbino. 

 

Les couleurs claires et la luminosité très étudiée viennent s'ajouter à cette stylisation géométrique. Le résultat est constitué d'images d'une remarquable qualité, d'une limpidité qui n'avait pas été atteinte auparavant. Pour tout regard humain, il y a une évidence de la beauté chez Piero della Francesca, que l'on retrouvera chez les grands maîtres de la Haute Renaissance.

 

Scènes religieuses diverses

P. della F. Le baptême du Christ (1448-50)Le baptême du Christ (1448-50). Tempera sur bois, 167 × 116 cm, National Gallery, Londres. Chef-d'œuvre d'harmonie entre les personnages, le paysage et la lumière, ce tableau était à l'origine le panneau central d'un triptyque commandé par l'abbaye de Sansepolcro. Saint Jean-Baptiste verse l'eau du baptême qu'il a prise dans le Jourdain. A droite, trois anges. La colombe symbolise le Saint-Esprit. Les influences transparaissent : l'artiste a travaillé précédemment avec Domenico Veneziano et il connaît la peinture de Fra Angelico.

Analyse détaillée

 
P. della F. La flagellation du Christ (v. 1455)La flagellation du Christ (v. 1455). Tempera sur bois, 59 x 82 cm, Galleria Nazionale delle Marche, Urbino. Episode biblique. Le Christ est fouetté avant d'être amené sur le Golgotha, colline proche de Jérusalem, pour être crucifié. Le tableau a donné lieu à des interprétations liées aux conflits politiques de l'époque (croisade contre les Turcs envisagée, d'où le costume turc à droite). Cela n'a guère d'importance aujourd'hui. Ce qui importe est la composition mettant en évidence un effet de perspective créé par les éléments architecturaux représentés (chapiteaux, plafond à caissons, dallage au sol). Deux scènes sont séparées par une colonne, la flagellation étant en retrait. Ce sont les trois personnages de droite qui acquièrent ainsi de l'importance au détriment de la scène biblique. Cette composition complexe nécessitait une parfaite connaissance des concepts géométriques de l'époque et une rare maîtrise des apports artistiques antérieurs (Alberti, Masaccio, Veneziano, Fra Angelico).
 
P. della F. La flagellation, détail 1 (v. 1455)La flagellation, détail (v. 1455). En observant les ombres on voit que la lumière vient de droite. Ponce Pilate est assis et observe la flagellation.
 
P. della F. La flagellation, détail 2 (v. 1455)La flagellation, détail (v. 1455). Piero della Francesca est le fils d'un riche marchand d'étoffes et il réussit remarquablement à représenter les tissus, leurs plis et leurs ombres. Il apprécie les belles étoffes comme celle que porte le personnage de droite. La lumière vient ici de la gauche, contrairement à la scène de la flagellation : voir les ombres discrètes au sol et sur les visages.
 
P. della F. Résurrection (1465-70)Résurrection (1465-70). Fresque, 225 × 200 cm, Pinacoteca Comunale, Sansepolcro. Cette fresque est restée à son emplacement d'origine, la salle où se tenaient les conseils communaux de Sansepolcro, transformée aujourd'hui en musée. Selon la tradition chrétienne, Jésus-Christ serait revenu à la vie et sorti de son tombeau quelques jours après sa crucifixion sur le mont Golgotha. La composition est rigoureuse : au premier plan des soldats endormis, au second plan le Christ sortant de son tombeau, à l'arrière-plan un paysage. Le soldat à tunique brune, au dessus duquel se trouve la hampe de la bannière, serait un autoportrait du peintre.
 
P. della F. Vierge à l'enfant avec des saints (1472-74)Vierge à l'enfant avec des saints (1472-74). Tempera sur bois, 248 × 170 cm, Pinacoteca di Brera, Milan. Dit aussi retable Montefeltro car commandé par Frédéric III de Montefeltro (1422-1482), duc d'Urbino, pour l'église San Donato degli Osservanti d'Urbino. Le duc est agenouillé en armure (il est un condottiere). Il s'agit d'une conversation sacrée autour de la Vierge dans un style très inspiré de Masaccio : solennité et monumentalité. Le traitement de la lumière et les couleurs adoucissent quelque peu cette raideur.

 

Fresques de la basilique San Francesco d'Arezzo : la légende de la Vraie Croix

P. della F. Fresques de la basilique San Francesco d'ArezzoFresques de la basilique San Francesco d'Arezzo. La légende de la Vraie Croix (1452-66). Il s'agit d'épisodes de la tradition chrétienne inspirés du livre du dominicain Jacques de Voragine (v. 1228-1298) La légende dorée. Ces épisodes ont été puisés dans la Bible (Ancien et Nouveau Testament). La « Vraie Croix » est celle sur laquelle Jésus-Christ a été crucifié et qui a été l'objet de la vénération des chrétiens. Les fresques utilisent un décor familier pour l'artiste (la Toscane du 15e siècle) et les vêtements de ses contemporains, ce qui était la pratique courante. Les fresques, très endommagées, ont fait l'objet d'une restauration achevée en 2000.

 
P. della F. Fresques Vraie Croix. Procession de la reine de Saba (1452-66)Fresques Vraie Croix. Procession de la reine de Saba (1452-66). Fresque, 336 × 747 cm, San Francesco, Arezzo. Cette reine est un personnage légendaire qui aurait régné sur le royaume de Saba situé vers le Yémen ou l'Ethiopie actuels. Selon la Bible, elle serait allée à la cour du roi Salomon (roi d'Israël) et lui aurait soumis des énigmes. Salomon trouva toutes les réponses. A gauche, La reine prie devant le bois de la Vraie Croix. A droite, elle rencontre le roi Salomon. Les deux scènes sont séparées par une colonne du palais de Salomon.
 
P. della F. Fresques Vraie Croix. La Bataille entre Héraclius et Khosro II (1452-66)Fresques Vraie Croix. La Bataille entre Héraclius et Khosro II (1452-66). Fresque, 329 × 747 cm, San Francesco, Arezzo. Héraclius (v. 575-641) est empereur de Byzance. Khosro II est roi des Perses (règne de 590 à 628). En 627, Héraclius remporte la victoire contre Khosro à la bataille de Ninive. La fresque représente les tenues militaires, les bannières et les armes du 15e siècle.
 
P. della F. Fresques Vraie Croix. Le songe de Constantin (1452-66)Fresques Vraie Croix. Le songe de Constantin (1452-66). Fresque, 329 × 190 cm, San Francesco, Arezzo. Constantin 1er (272-337) est le premier empereur romain à s'être converti au christianisme. La fresque représente l'empereur faisant un rêve : un ange lui apparaît et lui demande de se convertir.
 
P. della F. Fresques Vraie Croix. La victoire de Constantin sur Maxence (1452-66)Fresques Vraie Croix. La victoire de Constantin sur Maxence (1452-66). Fresque, 322 × 764 cm, San Francesco, Arezzo. Maxence, empereur romain de 306 à 312 est vaincu par Constantin (272-337) à la bataille de Milnius en 312, où il trouve la mort. Ils étaient en concurrence pour le pouvoir depuis plusieurs années. La fresque est allégorique : elle fait allusion à la volonté du pape Pie II (1405-1464) d'entreprendre une croisade contre les Turcs (les « infidèles »).
 
P. della F. Fresques Vraie Croix. L'Annonciation (1452-66)Fresques Vraie Croix. L'Annonciation (1452-66). Fresque, 329 × 193 cm, San Francesco, Arezzo. L'archange Gabriel annonce à la Vierge Marie la naissance prochaine du Christ (maternité divine de la Vierge selon le dogme chrétien). Une autre Annonciation date de 1470, rattachée au polyptyque de saint Antoine.

 

Polyptyques

P. della F. Polyptyque de la Miséricorde (1445-50)

Polyptyque de la Miséricorde (1445-50). Tempera sur bois, 330 × 273 cm, Pinacoteca Comunale, Sansepolcro. Ce polyptyque a été commandé par la Confraternité de la Miséricorde de Sansepolcro, la ville natale du peintre. Tout en haut une crucifixion et en-dessous une Vierge de la Miséricorde entourée de personnages plus petits afin de marquer la hiérarchie. A droite de la Vierge, saint Sébastien et saint Jean-Baptiste. A sa gauche, saint André et saint Bernard. Les saints de petite dimension des parties latérales et la prédelle ont été réalisés plus tard par des collaborateurs de Piero della Francesca.

Sur l'origine de  la Vierge de Miséricorde, voir : Les yeux d'Argus

 
P. della F. Polyptyque de la Miséricorde, détail, saint Sébastien et saint Jean-Baptiste (1445-50)Polyptyque de la Miséricorde, détail, saint Sébastien et saint Jean-Baptiste (1445-50). Partie la plus ancienne du retable. Sébastien est un martyr victime des persécutions de l'empereur romain Dioclétien au début du 4e siècle après J.-C. Selon la légende, il fut attaché à un poteau et transpercé de flèches. Jean le Baptiste ou Saint Jean-Baptiste est le prophète qui, selon la tradition chrétienne, aurait annoncé la naissance du Christ. Le fond doré a été imposé à l'artiste. La recherche du réalisme est patente et elle entraîne une certaine inélégance des postures, même si le calme visage de Sébastien n'est pas en rapport avec le supplice.
 
P. della F. Polyptyque de saint Antoine (1470)Polyptyque de saint Antoine (1470). Tempera sur bois, 338 × 230 cm, Galleria Nazionale dell'Umbria, Pérouse. Peint à Pérouse sur commande des religieuses du couvent Sant'Antonio de Padoue, ce polyptyque comporte sur sa partie haute (fronton) une Annonciation, au centre Une Vierge à l'Enfant entourée de saints : de gauche à droite, Antoine, Jean-Baptiste, François et Elisabeth. La prédelle (partie basse) est consacrée à trois scènes mythologiques : Saint Antoine ressuscitant un enfant, La Stigmatisation de saint François, Elisabeth sauvant un enfant tombé dans un puits. On peut remarquer que, pour la Vierge, la composition est directement inspirée de Masaccio.
 
P. della F. Polyptyque de saint Antoine, l'Annonciation (1470)Polyptyque de saint Antoine, l'Annonciation (1470). Tempera sur bois, 122 × 194 cm, Galleria Nazionale dell'Umbria, Pérouse. L'archange Gabriel annonce à la Vierge Marie la naissance prochaine du Christ (maternité divine de la Vierge selon le dogme chrétien). Il s'agit de la dernière partie du polyptyque, ajoutée de nombreuses années après les autres éléments. Plus moderne dans son esprit, cette composition a permis à l'artiste de se libérer des dorures imposées par les commanditaires. Remarquable exercice de perspective, tonalités claires, luminosité : un chef d'œuvre de Piero della Francesca.

 

Portraits

 
P. della F. Sigismondo Pandolfo Malatesta (1451)Sigismondo Pandolfo Malatesta (1451). Tempera sur bois, 44 × 34 cm, musée du Louvre, Paris. Sigismond Malatesta (1417-1468), seigneur de Rimini, est un condottiere italien redouté. Il fut l'un des grands chefs militaires de l'époque mais également un protecteur des arts.
 
P. della F. Le triomphe de la chasteté, avers (1465-66)Le triomphe de la chasteté, avers (1465-66). Tempera sur bois, 47 × 33 cm (chaque panneau), Galerie des Offices, Florence. Sur cette face du diptyque figurent les portraits du duc d'Urbino, Frédéric III de Montefeltro, et de sa femme Battista Sforza avec en arrière-plan un paysage permettant un effet de perspective.
 
P. della F. Le triomphe de la chasteté, revers (1465-66)Le triomphe de la chasteté, revers (1465-66). Tempera sur bois, 47 × 33 cm (chaque panneau), Galerie des Offices, Florence. L'autre face du diptyque est une allégorie de la chasteté. Le duc et la duchesse d'Urbino arrivent dans leur ville sur deux chars triomphaux. Sur le panneau de gauche : la Victoire (en blanc debout), le duc d'Urbino (assis), les quatre vertus cardinales (prudence, tempérance, force, justice) et l'amour qui conduit l'attelage. Sur le panneau de droite : la duchesse d'Urbino, assise, accompagnée de diverses figures de femmes ; son attelage est tiré par des licornes, symbole de chasteté.
 
P. della F. Portrait de Federico III da Montefeltro (1465-66)Portrait de Federico III da Montefeltro (1465-66). Tempera sur bois, 47 × 33 cm, Galerie des Offices, Florence. Frédéric de Montefeltro (1422-1482) est un condottiere italien et un homme de culture qui fit construire une grande bibliothèque et réunit autour de lui les plus grands humanistes de l'époque.
 
P. della F. Portrait de Battista Sforza (1465-66)Portrait de Battista Sforza (1465-66). Tempera sur bois, 47 × 33 cm, Galerie des Offices, Florence. Battista Sforza (1447-1472) est la seconde épouse de Federico da Montefeltro . Elle est la fille d'Alessandro Sforza (1409-1473), condottiere italien.

 

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PIero della Francesca

 

 

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(*) Vies des meilleurs peintres, sculpteurs et architectes (première édition 1550, remaniée en 1568)

 

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