Peinture française
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Patrick AULNAS
3. La peinture française aux 15e et 16e siècles
Jean Hey. Triptyque de Moulins, panneau central, détail (1500-01)
Le réalisme des maîtres flamands et la Première Renaissance italienne ne restèrent pas cantonnés à leurs régions d'origine. Ces innovations influencèrent la création artistique de l'ensemble de l'Europe du Nord à partir du milieu du 15e siècle. Beaucoup d'artistes, plus ou moins talentueux, se sont essayés au style novateur des flamands ou des italiens, mais ils ont aujourd'hui sombré dans l'oubli. Mais les transitions sont lentes et le gothique international subsiste au début du 15e siècle.
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Colart de Laon (v. 1355-v. 1417) Il ne reste presque rien de l'œuvre de ce peintre majeur du gothique international. Seuls deux panneaux de bois lui sont parfois attribués, mais sans certitude. Ce sont des chefs-d’œuvre d’une rare délicatesse maniériste. |
Il ne reste que quelques œuvres d’une grande délicatesse de cet artiste du Gothique international qui travailla surtout à la chartreuse de Champmol, au service des ducs de Bourgogne. |
Henri Bellechose (v. 1380-1445) Henri Bellechose peut être considéré comme l’un des derniers représentants du style gothique international, qui domine la peinture européenne dans la seconde moitié du 14e siècle. Il ne subsiste de son œuvre que deux retables. |
Enguerrand Quarton (1410/15-1466) L'originalité d'Enguerrand Quarton provient de la singularité de son style et de la puissance expressive de ses compositions religieuses. Celle-ci se révèle en particulier dans la Pietà de Villeneuve-lès-Avignon, inspirée de Rogier Van der Weyden par l'accent porté sur la psychologie des personnages. |
Si on n'y trouve pas la foisonnante créativité de la Première Renaissance italienne, la France du 15e siècle ne reste pas à l'écart du renouveau de l'art. Jean Fouquet est le peintre et enlumineur qui parviendra le mieux à réaliser une synthèse entre le gothique international, auquel il a été formé dans sa jeunesse, et les influences flamandes et italiennes. |
Simon Marmion se place à la périphérie du grand courant novateur de la peinture flamande du 15e siècle. Il bénéficie en particulier de la technique de la peinture à l’huile, mise au point par les flamands, qui permet un raffinement chromatique inconnu jusqu’alors. Il est réputé pour ses coloris délicats induisant une douceur qui l’éloigne de la rudesse flamande. |
Nicolas Froment (1430/35-1486) La peinture de Nicolas Froment reste imprégnée de style gothique, mais sa formation en Flandre permet à l'artiste de s'approprier l'esthétique flamande et ainsi de satisfaire le goût qu'éprouvait pour elle le roi René. |
Jean Hey, le Maître de Moulins (v. 1450-1505) Le Maître de Moulins est le peintre français le plus important du dernier quart du 15e siècle. Son origine néerlandaise ou flamande lui fournit une base technique très solide qu'il saura utiliser avec talent et habileté pour élaborer en France un style adapté à la demande locale. |
Jean Bourdichon (vers 1456-1520) Cet artiste, qui a servi quatre rois de France, est un peintre de cour, apprécié par les souverains pour ses manuscrits d’un grand raffinement iconographique. |
Jean Clouet fut le grand portraitiste de la cour de France sous le règne de François Ier. |
François Clouet (1505/15-1572) François Clouet, fils de Jean Clouet, fut le grand portraitiste français de la fin du 16e siècle. Il peignit également des compositions mythologiques et des scènes de genre. |
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