Hans Bol
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Patrick AULNAS
Portrait
Hendrick Goltzius. Portrait de Hans Bol (1593)
Estampe sur papier, 26 × 18 cm, Metropolitan Museum of Art.
Biographie
1534-1593
Né à Malines (Mechelen), à une trentaine de kilomètres au nord de Bruxelles, le 16 décembre 1534 (*), Hans Bol est le fils de Simon Bol, peintre sur verre, et de Catherina van den Stock. Son premier maître, son oncle Jacob Bol, lui apprend le dessin. A quatorze ans, il entre en apprentissage chez un peintre local qui le forme selon la tradition de Malines des water-verwers (technique à l’eau, soit aujourd’hui gouache ou aquarelle) et des doekschilders (peintres sur toile utilisant la technique à l’eau). Ces peintures, très fragiles, ont la propriété de se diluer dans l’eau après séchage (peintures à la détrempe).
On sait qu’Hans Bol séjourne à Heidelberg de 1550 à 1552 et voyage en Allemagne. Il revient à Malines en 1560 et il est admis comme maître dans la Guilde de Saint-Luc de la ville (corporation des peintres et sculpteurs) le 20 février 1560. Il réalise de nombreuses estampes publiées par un éditeur célèbre, Hieronymus Cock (1518-1570) et atteint une clientèle internationale avec ses gouaches et ses miniatures portant sur des thèmes variés : religion, mythologie, scènes de genre.
Hans Bol. Paysage fantastique avec Jean l’Evangéliste à Patmos (1564)
Aquarelle sur toile, 50 × 85 cm, Mauritshuis, La Haye.
Le contexte historique va amener le peintre à quitter Malines. La guerre de Quatre-Vingts ans (1568-1648) est un soulèvement armé de certaines provinces des Pays-Bas contre la monarchie espagnole qui régnait sur le pays. En octobre 1572, les troupes espagnoles, en représailles au soutien de Malines à l’armée de Guillaume 1er d’Orange (1533-1584), saccagent la ville. Pendant trois jours, églises, monastères, magasins, maisons particulières sont systématiquement pillées avec des violences et des meurtres. Les troupes espagnoles se rémunéraient de cette façon. Hans Bol ne possède plus rien et se réfugie à Anvers où il est hébergé par son ami Antone Couvrier.
Hans Bol. Vue panoramique d’Anvers et de son port (1583)
Tempera et gouache sur vélin, collé sur bois, 6 × 25 cm, Het Rockoxhuis, Anvers.
Selon Karel Van Mander, Hans Bol « ne contracta qu'un seul mariage et eut pour femme une veuve qui ne lui donna pas d'enfants, mais qui avait un fils de son premier mariage, nommé François Boels, lequel fut élève de Bol et fit de jolis paysages en miniature. » (*)
Hans Bol. Paysage d’hiver avec patineurs (1560-1593)
Miniature, gouache sur cuivre, diamètre 6,5 cm, musée de la Résidence, Munich.
Bol continue à produire principalement des miniatures et devient maître de la Guilde de Saint-Luc d’Anvers en 1574. Mais la guerre de Quatre-Vingts ans est loin d’être terminée et des troubles politico-religieux atteignent Anvers en 1584. Le peintre quitte alors les Pays-Bas méridionaux (actuelle Belgique) pour se réfugier dans le nord du pays : Berg op Zoom brièvement, Dortrecht de 1584 à 1586, Delft en 1586, Amsterdam de 1586 à 1588, Dresde en 1588 et enfin retour à Amsterdam en 1591. Il devient citoyen d’Amsterdam le 4 novembre 1591. Il meurt de la peste à Amsterdam le 20 novembre 1593 (*).
Œuvre
Hans Bol est un peintre très polyvalent, auteur d’aquarelles ou de gouaches, d’huiles, d’enluminures de manuscrits, de dessins et d’estampes. S’il s’intéresse aux scènes religieuses ou mythologiques ou même aux scènes de genre, c’est pour les placer dans de vastes paysages. L’influence de Pieter Brueghel l'Ancien apparaît dans la présence conjointe de détails réalistes et d’éléments imaginaires.
Hans Bol. Paysage avec la chute d’Icare (1560-1593)
Aquarelle sur papier, 13,3 × 20,6 cm, Museum Mayer van den Bergh, Anvers.
Hans Bol laisse surtout des ensembles de dessins à caractère paysager d’une grande importance historique par le réalisme du paysage, qui se conjugue parfois avec des scènes religieuses. A la demande de l’imprimeur Hieronymus Cock, il prend la succession de Brueghel, mort en 1569, pour une série d’estampes des Quatre Saisons. Il est aussi l’auteur d’une série des douze mois dont les dessins sont conservés au Museum Boijmans Van Beuningen de Rotterdam. Une autre série de dessins concernant les mois de l’année, intitulée Emblemata Evangelica, est conservée par la Fondation Roi Baudouin de Bruxelles. Les mois sont illustrés par un paysage dans lequel une scène biblique est insérée.
Hans Bol. Emblemata Evangelica. Janvier, la fuite en Égypte (1585)
Plume et pinceau à l’encre brune, lavis brun, traces de l’esquisse au crayon graphite, 14 x 21 cm, Fondation Roi Baudouin, Bruxelles.
En 1582, Hans Bol et son atelier enluminèrent le Livre d’heures de François de France, proclamé duc de Brabant cette année-là.
Hans Bol. Heures de François de France, duc de Brabant, folio 4 recto (1582)
Enluminure sur parchemin, 8,5 × 6 cm, Bibliothèque nationale de France.
Remarque sur la technique utilisée par Hans Bol
Cet artiste utilise souvent une peinture qui ne résiste pas à l’eau après séchage, que les français qualifient parfois de détrempe. Aujourd’hui, il s’agirait de gouache ou d’aquarelle. Au 16e siècle, ces distinctions n’existaient pas. Les peintres de cette époque fabriquaient leur peinture dans leur atelier. Les musées utilisent des termes variables (gouache, aquarelle, tempera) qui ont été repris ici.
Peintures
Hans Bol. Paysage fantastique avec Jean l’Evangéliste à Patmos (1564). Aquarelle sur toile, 50 × 85 cm, Mauritshuis, La Haye. « Ce paysage bleu est le cadre d’un épisode de la Bible, livre de l’Apocalypse. Jean voit Marie et son enfant apparaître dans le ciel. Mais le paysage fantastique prédomine, avec la mer agitée, les montagnes de conte de fées et la riche ville portuaire. Et la profondeur infinie. |
Hans Bol. Paysage avec vue sur l'Escaut (1578). Huile et tempera sur toile, 48 × 74 cm, Los Angeles County Museum of Art. Le peintre substitue ici un coloris uniforme aux trois fonds de couleur (marron, vert, bleu-gris) préconisé à l’époque pour les paysages (voir par exemple Joachim Patinir, Paysage avec saint Jérôme, 1515-19). Le vaste panorama présente, d'une manière presque topographique, l'Escaut et les environs d'Anvers. Mais Bol a ajouté au premier plan des scènes de genre : marché villageois à droite, promeneurs élégants à gauche. |
Hans Bol. Vue panoramique d’Anvers et de son port (1583). Tempera et gouache sur vélin, collé sur bois, 6 × 25 cm, Het Rockoxhuis, Anvers. « Ce beau panorama de la ville d’Anvers est dominé par la flèche de la cathédrale Notre-Dame et le clocher de l’église Saint-Michel aujourd’hui disparue. Entre ces deux bâtiments se dresse la tour de la Sint-Andrieskerk. Sur le côté gauche du paysage urbain, nous apercevons la Sint-Walburgiskerk, démolie plus tard, qui est quelque peu cachée derrière la Steen. Cette miniature a été peinte juste avant l’invasion espagnole. Rien ne trahit la calamité qui va s’abattre sur Anvers : il y a encore un trafic maritime fluide et une activité intense sur l’Escaut. » (Commentaire Het Rockoxhuis) |
Hans Bol. Printemps dans le jardin du château (1584). Gouache sur parchemin monté sur panneau de bois, 12 × 18,4 cm, Musée national de Cracovie. La hiérarchie sociale apparaît immédiatement dans ce paysage. L’artiste distingue le jardin potager avec ses travailleurs et le jardin d’agrément réservé aux nobles. L’élongation des formes (arbres et tour du château) permet de mettre en évidence la petitesse et la fragilité des humains dans un environnement grandiose. L’association du vert, du rose et du bleu illumine remarquablement la composition. |
Hans Bol. L'apparition de l'ange devant Agar (1586). Gouache, rehaussé d'or sur vélin, 12 × 20 cm, collection particulière. « Bol a traité le même thème de l’Ancien Testament, extrait de la Genèse 26:7-13, dans de nombreux autres dessins […] Dans toutes ces œuvres, c’est le paysage, plutôt que l’histoire biblique, qui retient l’attention de l’artiste. La présente composition, où une vallée lointaine est visible entre les collines de droite et de gauche, est caractéristique des travaux tardifs de Bol, tout comme une seconde gouache avec Élisée et les enfants de Béthel, datée de 1589, au Cabinet des miniatures de la Résidence à Munich. » (Commentaire Christie’s) |
Hans Bol. Paysage avec Vénus et Adonis (1589). Gouache rehaussée d’or sur vélin, 21 × 26 cm, J. Paul Getty Museum, Los Angeles. « Les œuvres de Bol combinent artifice et naturalisme dans des formats allant de vastes panoramas à des vues détaillées de la campagne flamande, comprenant généralement de petites figures mettant en scène une scène biblique ou mythologique, une allégorie ou une scène de genre. » (Commentaire Paul Getty Museum) |
Hans Bol. La furie espagnole (1590). Miniature, tempera sur bois, 8,5 × 11,5 cm, Museum Hof van Busleyden, Mechelen. « Hans Bol (1534-1593) reproduit en miniature les grandes horreurs de la Furie espagnole en 1572. Il faut presque une loupe pour apprécier tous les détails de la scène. De telles miniatures étaient la spécialité de Hans Bol : de petits tableaux bas de gamme réalisés avec de petits moyens comme la détrempe, une peinture à base d’eau, sur du papier. L’artiste se situe ainsi dans la catégorie des "peintres à l’eau", une forme artistique très populaire à Malines au seizième siècle. |
Hans Bol. Une élégante partie de chasse devant l’abbaye de Rouge-Cloître, près de Bruxelles (1591). Gouache rehaussée d’or sur vélin, à l’intérieur d’une bordure peinte, posée sur panneau, 8 × 23,5 cm, Museum of Fine Arts, Boston. L’abbaye du Rouge-Cloître provient de l’extension d’un ermitage construit en 1366. Au 16e siècle, le monastère était un lieu de culture disposant d’une grande bibliothèque et d’un atelier d’enluminure. Charles Quint y séjournait souvent. Implanté dans la forêt de Soignes, à proximité immédiate de Bruxelles, l’abbaye voyait passer les nobles s’adonnant à leur activité favorite, la chasse. Le site de Rouge-Cloître existe encore et reste un lieu de culture et de promenade pour les bruxellois. |
Hans Bol. Paysage avec Jacob à la fontaine (1593). Gouache sur parchemin, marouflée sur bois de chêne, 13 × 20 cm, Städelsches Kunstinstitut und Städtische Galerie, Francfort. Ce paysage profond et comportant une église est pourtant le cadre d’un épisode de l’Ancien Testament (Genèse 29:1-13), au cours duquel Jacob arrive chez son oncle Laban et y rencontre Rachel, qui sera sa seconde femme. Jacob est à côté du puits et Rachel, la bergère, arrive avec son troupeau de moutons pour les faire boire. |
Hans Bol. Paysage avec la chute d’Icare (1560-1593). Aquarelle sur papier, 13,3 × 20,6 cm, Museum Mayer van den Bergh, Anvers. Dédale et son fils Icare fuient la vengeance de Minos, roi légendaire de Crête et fils de Zeus. Dédale pense qu'il serait possible de voler comme les oiseaux. Il décide de fabriquer des ailes avec de la cire et des plumes. Mais son fils Icare, grisé par cette expérience, s'approche trop du soleil. La cire fond et Icare meurt en tombant dans la mer. Ce thème était très prisé au 16e siècle pour réprouver la témérité de la jeunesse. Pieter Brueghel l'Ancien l’avait traité à sa manière humoristique en 1558. Hans Bol en fait un paysage tout en nuances de gris avec au premier plan de multiples personnages effrayés par la chute d’Icare. |
Hans Bol. Paysage d’hiver avec patineurs (1560-1593). Miniature, gouache sur cuivre, diamètre 6,5 cm, musée de la Résidence, Munich. Ce thème, qui reflétait une réalité hivernale locale, était apprécié en Flandre et aux Pays-Bas. L’opus le plus célèbre est celui de Peter Brueghel l’Ancien. La miniature de Hans Bol insère le patinage dans un paysage-monde s’étendant vers l’infini. |
Hans Bol. Fête de village flamande (1560-1593). Huile sur bois, 55 × 78 cm, Het Rockoxhuis, Anvers. « Outre ses paysages, Bol a également peint des scènes bibliques et mythologiques et des scènes de genre dans la tradition de la Renaissance. |
Dessins et estampes
Hans Bol. Paysage avec arbres et moulin à eau (1557). Encre sur papier, 19,5 × 28,6 cm, Musée Boijmans Van Beuningen, Rotterdam. « Ca paysage aquatique plat et boisé comporte une rivière sur laquelle se trouve un moulin à eau. La sauvagine (canards ou oies) survole le paysage par groupes de deux ou trois. Au premier plan apparaît un bateau à rames vide. À côté d’une énorme meule posée sur le sol dans le champ de gauche, deux personnages sont assis sur un banc tandis que d’autres arrivent. Ils sont très petits par rapport à leur environnement. La meule est si grande qu’elle ressemble à un pont. Une telle négligence dans les détails n’est plus présente dans les travaux ultérieurs de Bol. |
Hans Bol. Scènes de travaux champêtres des mois de septembre et d’octobre (1570). Encre, lavis, rehauts de blanc sur papier, 24 × 24 cm, musée du Louvre, Paris. Bol reprendra le thème en 1581 pour la série des Douze mois conservée au Museum Boijmans Van Beuningen (voir ci-après). |
Hans Bol. Le mois d’octobre (scorpion) (1581). Encre sur papier, diamètre 14 cm, Musée Boijmans Van Beuningen, Rotterdam. « Dans une cour de ferme près d’un château, deux hommes foulent les raisins récoltés dans une cuve. Le liquide s’écoule d’un petit robinet à l’avant, dans un fût. À droite, le vin est siphonné dans des cuves plus grandes. Par erreur, le signe de la Balance (septembre) est représenté, au lieu du Scorpion. |
Hans Bol. Le Bon Pasteur (1585). Gravure sur papier, 15 × 21 cm, Bibliothèque Royale de Belgique, Bruxelles. Le thème du Bon Pasteur remonte à la mythologie antique. Il est repris par les chrétiens, en particulier dans l’Évangile selon Jean, pour évoquer la figure de Jésus-Christ : « Moi, je suis le bon pasteur ; je connais mes brebis, et mes brebis me connaissent, comme le Père me connaît, et que je connais le Père ; et je donne ma vie pour mes brebis. » L’iconographie chrétienne des premiers siècles a utlisé le Bon Pasteur, par exemple dans la mosaïque de Galla Placidia. L’allégorie du Bon Pasteur devient plus rare par la suite. Hans Bol la reprend pour diffuser une estampe qui doit être facilement comprise. Le personnage du berger est ici clairement identifiable comme une image du Christ. |
Hans Bol. Le Christ et la Samaritaine (1585). Gravure sur papier, 15,6 × 21 cm, National Gallery of Art, Washington. L’épisode de la rencontre de Jésus et de la Samaritaine provient du Nouveau Testament (Evangile selon Jean). Jésus se repose près d’un puits. Une femme de Samarie (samaritaine) venant puiser de l’eau, Jésus lui demande à boire. La Samaritaine s’en étonne car les Juifs méprisent les Samaritains et ne leur adressent pas la parole. Jésus lui répond : « Quiconque boit de cette eau aura encore soif ; mais celui qui boira de l’eau que je lui donnerai n’aura jamais soif, et l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau qui jaillira jusque dans la vie éternelle ». |
Hans Bol. Emblemata Evangelica. Janvier, la fuite en Égypte (1585). Plume et pinceau à l’encre brune, lavis brun, traces de l’esquisse au crayon graphite, 14 x 21 cm, Fondation Roi Baudouin, Bruxelles. La série Emblemata Evangelica est une suite de représentations des mois de l’année évoquant des scènes bibliques, éditée à Anvers en 1585 par la famille Sadeler. Le mois de janvier est consacré au thème biblique de la fuite en Égypte. Le roi Hérode Ier de Palestine, ayant appris la naissance à Bethléem du roi des Juifs, donne l’ordre de tuer tous les enfants de moins de deux ans se trouvant dans la ville. Prévenu par un songe, Joseph s’enfuit en Égypte avec l’enfant Jésus et sa mère Marie. Ils y resteront jusqu’à la mort d’Hérode. Dans un vaste paysage, Hans Bol représente la Saint Famille (en bas à gauche) fuyant. Les signes du Zodiaque apparaissent en haut dans un cercle (ici le Verseau). |
Hans Bol. Emblemata Evangelica. Février, Jésus choisissant ses disciples (1585). Plume et pinceau à l’encre brune, lavis brun, traces de l’esquisse au crayon graphite, 14 x 21 cm, Fondation Roi Baudouin, Bruxelles. La scène s’inspire de l’Évangile selon Marc. « Pour l’aider à annoncer la bonne nouvelle au peuple d’Israël, Jésus désigne des disciples. Marc relate que Jésus qui marchait au bord de la mer de Galilée aperçut Simon et André jetant leurs filets. " Jésus leur dit : Venez à ma suite et je ferai de vous des pêcheurs d’hommes. Les deux hommes lâchent aussitôt leurs filets et le suivent. Plus au loin il aperçoit Jacob, fils de Zébédée, et son frère Jean réparant leurs filets dans leur barque et il les appelle aussitôt. Jacob et Jean suivent Jésus." » (Commentaire Fondation Roi Baudouin). |
Enluminures de manuscrits
Les Heures de François de France, duc d’Alençon puis duc du Brabant (1555-1584) peuvent être consultées sur Gallica. François de France est le dernier fils du roi Henri II (1519-1559) et de Catherine de Médicis (1519-1589). Il devient duc du Brabant après le départ des gouvernants espagnols de Flandre.
Le livre d’heures est le type le plus courant d’ouvrage médiéval enluminé. Il s’agit d’un recueil de prières et de psaumes pour la pratique de la religion catholique. Chaque livre d’heures est unique avec des illustrations spécifiques. On peut aussi y trouver un calendrier.
Reliure marocain rouge du livre d’heures de François de France
Hans Bol. Heures de François de France, duc de Brabant, folio 2 recto (1582). Enluminure sur parchemin, 8,5 × 6 cm, Bibliothèque nationale de France. Cette page représente les armoiries du duc de Brabant. |
Hans Bol. Heures de François de France, duc de Brabant, folio 4 recto (1582). Enluminure sur parchemin, 8,5 × 6 cm, Bibliothèque nationale de France. L’illustration représente le port d’Anvers. |
Hans Bol. Heures de François de France, duc de Brabant, folio 5 recto (1582). Enluminure sur parchemin, 8,5 × 6 cm, Bibliothèque nationale de France. Certaines pages manuscrites comportent en marge une décoration florale. |
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(*) Karel Van Mander. Le livre des peintres. Vie des peintres flamands, hollandais et allemands, tome 2 (1604). Edition Jules Rouam, Paris 1885.
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