Antoine Watteau
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Patrick AULNAS
Portrait
Portrait de Watteau par Rosalba Carriera (1721)
Pastel sur papier, 55 × 43 cm, Museo Civico Luigi Bailo, Trévise
Biographie
1684-1721
Jean-Antoine Watteau est né à Valenciennes en 1684 dans une famille de maîtres-couvreurs. Il commence son apprentissage de peintre à l’âge de dix ans chez Jacques-Albert Gérin, peintre valenciennois. A la mort de Gérin, en 1702, Watteau s’installe à Paris et poursuit ses études chez un graveur et décorateur de théâtre, Claude Gillot. Son goût pour les personnages de théâtre et les fêtes galantes trouve probablement ses racines dans cet apprentissage. Vers 1707-1708 il entre chez Claude III Audran, graveur de renom, en fonction au palais du Luxembourg. C’est dans ce palais qu’il découvre Rubens et en fait des copies. Il est reçu comme élève de l’Académie. A partir de 1709, Watteau se constitue une clientèle en peignant des sujets militaires. En 1717, l’Académie souhaitant le recevoir parmi ses membres, il présente comme morceau de réception Le pèlerinage à l’île de Cythère, une fête galante, genre créé pour lui dans la hiérarchie artistique académique.
Il souffre probablement de la tuberculose et part pour Londres en 1717-1720 pour tenter de se soigner. Il rencontre en Angleterre de nombreux artistes français qui s’inspirent de son œuvre pour réaliser des gravures très appréciées. L’influence de Watteau sur l’art anglais se retrouve en particulier chez Gainsborough. De retour à Paris, son talent exceptionnel est désormais reconnu par des collectionneurs (le comte de Caylus, Antoine le la Rocque) et par des marchands comme Gersaint pour qui il peint L’Enseigne de Gersaint (1720). Son mal s’aggravant, son ami l’abbé Haranger l’installe à Nogent-sur-Marne où il mourra à l’âge de trente-sept ans. Gersaint est chargé de vendre les œuvres de Watteau : il en obtiendra 3000 livres, ce qui est important pour un peintre de l’époque mais beaucoup moins élevé que les prix actuels pour un peintre célèbre. Par exemple, un carrosse (sans les chevaux) valait 2000 livres, un abonnement à un journal 7 livres.
Art et littérature
Poètes et écrivains se sont fréquemment intéressés à la peinture. Voici un exemple proposé par Tina Malet à propos du Pèlerinage à l’île de Cythère (1717)
« Watteau, ce carnaval où bien des cœurs illustres,
Comme des papillons, errent en flamboyant
Décors frais et légers éclairés par des lustres
Qui versent la folie à ce bal tournoyant... »
(Baudelaire, « Les Phares », Les Fleurs du mal, Section Spleen et Idéal, VI)
Œuvre
L'art décoratif
Watteau commence par l’art décoratif sous l’impulsion de Gillot et Audran. Il participe à la décoration du château de la Muette et de quelques hôtels. Ainsi a-t-on découvert en 2009 à Paris un plafond peint à décor de singeries attribué à Audran, Watteau et Lancret.
Pour une analyse, se reporter à http://insitu.revues.org/805
Les scènes militaires
La représentation de scènes militaires constitue une deuxième étape de la carrière de Watteau. Il fera évoluer le genre des scènes traditionnelles de parades ou de batailles vers la description de la vie quotidienne des soldats ; plus de glorification de l’armée mais tout simplement la monotonie de l’attente.
La porte de Valenciennes (1710-11). Huile sur toile, 32,4 × 40,6 cm, Frick Collection, New York. « La scène semble se situer en dehors des fortifications de Valenciennes, ville natale de Watteau, dans le nord de la France, où il est retourné pour une visite en 1709. Les soldats du premier plan somnolent ou se prélassent dans la lumière du matin. L'équipement militaire – un tambour et un fusil – est abandonné sur le sol à côté d'eux, gardé par un chien endormi. » (Notice Frick Collection) |
Camp volant ou Bivouac (1710-11). Huile sur toile, 32 × 45 cm, musée Pouchkine, Moscou. Le bivouac permet à Watteau de peindre une scène militaire particulièrement paisible où tout est attente, repos, délassement. Il s'agit d'une préfiguration des futures fêtes galantes. |
Les scènes de genre
Watteau. L'Enseigne de Gersaint, 1720
Huile sur toile, 163 × 306 cm, Schloss Charlottenburg, Berlin.
Les scènes de genre sont peu nombreuses chez Watteau. La plus célèbre est L’Enseigne de Gersaint (1720). Il s’agit d’une huile sur toile de grandes dimensions (163 x 306 cm) réalisée en deux parties pour Edmée-François Gersaint, marchand de tableaux et ami de Watteau. Le tableau était destiné à décorer l’entrée du magasin et à attirer la clientèle. Les peintures de grandes dimensions concernaient à l’époque les scènes religieuses, mythologiques ou historiques mais jamais les scènes de genre, considérées comme inférieures par l’Académie.
Si l’on s’en tient à une lecture au premier degré, le tableau représente dans sa partie droite des clients examinant des toiles. Derrière le grand tableau ovale, Gersaint fournit des explications à un gentilhomme agenouillé. Madame Gersaint, assise derrière le comptoir, propose un petit tableau à des clients visiblement désabusés. Sur la partie gauche, un gentilhomme invite une dame à entrer dans la boutique. Celle-ci observe le décrochage puis la mise en caisse du portrait de Louis XIV. La boutique de Gersaint était de très petite taille et le tableau l’idéalise certainement. On peut remarquer l’absence de devanture et une ouverture complète sur la rue dont les pavés sont apparents.
L’Enseigne de Gersaint est une œuvre unique et totalement atypique pour le début du 18e siècle. Outre la richesse expressive propre à Watteau (politesse, galanterie, ironie, passage du temps et des monarques), le génie des attitudes et des mimiques, l’art de la couleur et de la lumière, le tableau préfigure une thématique qui ne naîtra qu’un siècle et demi plus tard. Il faudra en effet attendre le mouvement réaliste dans la seconde partie du 19e siècle pour que la peinture s’intéresse à nouveau à la vie urbaine.
Les portraits
On trouve également quelques portraits chez Watteau, comme ce Portrait d’un gentilhomme, dit autrefois Portrait de Jean de Julienne (1686-1766), manufacturier, mécène et collectionneur.
Portrait d'un gentilhomme (1715-20). Huile sur toile, 130 × 97 cm, musée du Louvre, Paris. « Cette effigie fut longtemps considérée – à tort – comme celle de Jean de Julienne, ami et client de Watteau. Le modèle porte un costume enrichi de dentelles et de broderies, finement transcrites. D'une élégance toute nonchalante, sa silhouette s'intègre avec naturel au cadre de verdure. » (Notice musée du Louvre) |
Les scènes de théâtre
Elles constituent un des thèmes dominants de l’œuvre. Mais il s’agit de personnages de théâtre idéalisés, transplantés de la petite scène de commedia dell’arte où ils jouaient vers les décors et paysages poétiques de Watteau. Les vêtements défraîchis deviennent des costumes de rêve.
L'Indifférent (1717). Huile sur bois, 25,5 × 19 cm, musée du Louvre, Paris. Un jeune homme s'apprête à effectuer un pas de danse en prenant un air détaché, ce qui justifie le titre. Le pendant de ce petit tableau est La Finette (musée du Louvre) qui illustre la musique. Le vêtement du danseur devait être très chatoyant à l'origine, mais la peinture a beaucoup souffert.
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L'Amour au théâtre français (1718). Huile sur toile, Staatliche Museen, Berlin. Cette composition pourrait être inspirée d'une scène de l'opéra-comique Fêtes de l'Amour et de Bacchus de Lully, composé en 1672 et qui avait encore les faveurs du public. Le personnage assis contre le pilier, tendant son verre pour trinquer, représente Bacchus puisqu'il a sur la tête une couronne de feuilles de vigne. Au-delà des détails, l'intérêt de l'œuvre se situe, comme souvent chez Watteau, dans la captation d'un instant du temps. Les personnages ébauchent des gestes, mais tout reste suspendu.
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Mezzetin (1717-19). Huile sur toile, 55,2 × 43,2 cm, Metropolitan Museum of Art, New York. Mezzetin est un personnage-type de la commedia dell'arte, un valet amoureux mais dont l'amour n'est pas partagé. On le voit ici jouer de la guitare dans un jardin. Derrière lui, la représentation d'une jeune femme symbolise l'indifférence dont il est victime. Sommes-nous au théâtre ou dans la réalité ? Le doute subsiste et Watteau joue de cette ambigüité pour toucher son public. L'art et la réalité ne sont pas dissociables mais s'interpellent sans cesse.
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Gilles (1717-19). Huile sur toile, 184,5 × 149,5 cm, musée du Louvre, Paris. Encore appelé Pierrot. « La facilité de l'exécution picturale et ses couleurs vives ajoutent encore à la réussite de ce tableau, dans lequel on a souvent voulu voir une sorte d'autoportrait, souhaité par l'artiste lui-même, présentant un « amuseur triste ». Il est en effet particulièrement difficile de savoir si ce Pierrot est un portrait peint d'après un modèle réel, ami de Watteau ou célèbre comédien, ou bien s'il s'agit d'une allégorie dépersonnalisée. La force dramatique de cette œuvre étrange provient du vide de l'action, de l'immobilité pesante du modèle et de ce cadrage en légère contre-plongée. » (Notice musée du Louvre)
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Les Comédiens italiens (1720). Huile sur toile, 64 × 76 cm, National Gallery of Art, Washington. Il s'agit de l'une des dernières toiles de Watteau qui aurait été donnée à son médecin anglais en paiement. A cette époque, des comédiens italiens improvisaient des saynètes satyriques à Paris. Watteau représente les personnages-types de la commedia dell'arte, en particulier Gilles ou Pierrot, amoureux naïf et sensible, ridiculisé car toujours éconduit.
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Arlequin empereur dans la lune (1721). Huile sur toile, 65 × 82, musée des Beaux-arts de Nantes. Le tableau représente une scène de la comédie éponyme d'Anne Mauduit de Fatouville, dit Nolant de Fatouville (mort en 1715), spécialiste de la comédie italienne mettant fréquemment en scène le personnage d'Arlequin. En l'occurrence, Arlequin, dans une carriole, se fait passer pour le fils du fermier que Colombine doit épouser. Mais la supercherie sera découverte... |
Les fêtes galantes
Ce sont les tableaux les plus célèbres de Watteau. Le genre avait été créé spécifiquement pour lui par l’Académie royale lorsqu’en 1717 il présenta son morceau de réception, le Pèlerinage à l’île de Cythère.
Watteau. Pèlerinage à l'Île de Cythère, 1717
Huile sur toile, 129 × 194 cm, musée du Louvre, Paris
Cythère est une île grecque de la mer Égée, mais dans la mythologie grecque elle est l'île dont les eaux ont vu naître Aphrodite, la déesse de l’Amour. Cette île a donc abondamment inspiré les artistes : poètes, musiciens et peintres. Le tableau de Watteau représente le moment du retour d’un pèlerinage à Cythère d'un groupe de personnes de la haute société. Le couple situé au centre exprime le regret de l’instant du départ ; on perçoit la mélancolie sur le visage de la femme. La statue d’Aphrodite est représentée à droite avec ses attributs : des guirlandes de roses et le carquois de flèches utilisées par son fils Éros. Le couple assis à côté de la statue d’Aphrodite semble ignorer le départ. Les pèlerins qui descendent vers la mer sont également par couples absorbés dans un dialogue amoureux. Pour les contemporains, le tableau signifie Pèlerinage à l’île de l’Amour et il évoque à la fois les félicités et la fugacité du sentiment amoureux. Watteau fit en 1718 une réplique de cette œuvre, sensiblement différente, intitulée Embarquement pour Cythère
Watteau. L'Embarquement pour Cythère, 1718
Huile sur toile, 129 × 194 cm, Schloss Charlottenburg, Berlin
Watteau est le premier peintre qui s’intéresse vraiment au sentiment amoureux. Ses personnages sont plongés dans des conversations tendres, dans des songes ; les mimiques sont omniprésentes ainsi que l’élégance des gestes. Toutes les nuances sont perceptibles, de la sincérité à la dissimulation, de la joie au désenchantement.
La profonde originalité de Watteau trouve sa source dans ce monde étrange et mélancolique qu’il a su créer. Son art évoque avec délicatesse les moments évanescents où l’homme parvient pour un instant à rompre sa solitude par la tendresse, la sensualité, l’échange. Watteau est un peintre de l’instant fragile.
La Proposition embarrassante (1715-16). Huile sur toile, 65 × 85 cm, musée de l'Ermitage, Saint-Pétersbourg. Le paysage joue un grand rôle dans les fêtes galantes. Watteau rompt cependant avec le paysage classique français, représenté par Claude Lorrain et Nicolas Poussin en particulier. Stylistiquement, il s'inspire plutôt du paysage nordique (flamand, hollandais) dans lequel il place des personnages de l'aristocratie française, richement vêtus et oisifs. Les nordiques, réalistes, choisissent des personnages occupés à des tâches quotidiennes. Watteau illustre ainsi la quintessence de la légèreté française, mais aussi toute la poésie qu'elle induit.
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La danse ou Iris (1716-17). Huile sur toile, 97,50 × 115,50 cm, Staatliche Museen, Berlin. Trois enfants musiciens sont assis en plein air. Devant eux, une jeune fille danse. Au loin, on aperçoit le clocher d’une église de village. Comme fréquemment chez Watteau, le temps semble suspendu. Iris a cessé un instant de danser pour regarder vers le spectateur du tableau. Elle est songeuse, un peu triste, déjà loin du monde de l’enfance.
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La fête d'amour (1717). Huile sur toile, 61 × 75 cm, Gemäldegalerie, Dresde. Voici le type même de la fête galante. Des couples semblent occupés à un badinage amoureux dans un paysage idéalisé. A droite, une statue représente Vénus, déesse de l'amour, qui confisque à Cupidon, son fils, son carquois de flèches. Toute une symbolique.
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La gamme d'amour (1717). Huile sur toile, 51,3 × 59,4 cm, National Gallery, Londres. Au début du 18e siècle, la guitare remplace le luth. Cet instrument à la mode apparaît dans un certain nombre de toiles de Watteau. Le tableau correspond au moment précédant immédiatement la représentation musicale : la chanteuse donne le ton initial et l'accompagnateur trouve l'accord correspondant. La composition en diagonale sur fond de paysage idyllique se caractérise par les couleurs pastel et le soin apporté à la restitution des tissus moirés.
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Les Charmes de la vie (1718). Huile sur toile, 67 × 93 cm, Wallace Collection, Londres. Les charmes de la vie se déroulent dans un locus amoenus, un endroit paradisiaque, souvent recherché dans la peinture de paysage. Watteau le conçoit avec architecture monumentale encadrant la composition, arrière-plan paysager avec personnages allongés ou assis se délassant sur fond musical.
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Fêtes vénitiennes (1718-19). Huile sur toile, 56 × 46 cm, National Gallery of Scotland, Édimbourg. Le peintre surprend un instant, plus rêvé que réel, d'un rassemblement dans un parc où la galanterie est le principal centre d'intérêt, tant des conversations que des gestes. L'un des personnages masculins approche sa main d'une femme qui esquisse un mouvement de recul. L'érotisme est ainsi subtilement présent, avec la délicatesse qui sied à l'époque entre gens de bonne compagnie.
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La Boudeuse (1718). Huile sur toile, 42 × 34 cm, musée de l'Ermitage, Saint-Pétersbourg. Dans un cadre champêtre une jeune femme tourne le dos à son interlocuteur. Chacun peut interpréter à sa guise la cause de la bouderie. Il s'agit d'un instant particulier imprégné de mélancolie et de poésie.
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Les Champs-Elysées (1717-18). Huile sur bois, 31 × 42 cm, Wallace Collection, Londres. « Les Champs Elysées, l'une des compositions les plus célèbres de Watteau, évoque l'esprit d'un paysage de parc idéalisé. La composition peut être interprétée comme une évocation des phases successives de l'amour : de gauche à droite, l'innocence de l'enfance, l'amitié féminine puis la conversation entre un homme et une femme, enfin un observateur isolé, debout à droite. La Vénus endormie sur la fontaine aux dauphins peut être vue comme un commentaire humoristique de la scène platonique du premier plan. Tout cela forme un contraste saisissant avec l'arrière-plan où l'on aperçoit entre les arbres des couples amoureux et des danseurs plein d'entrain qui rappellent les kermesses campagnardes de Rubens. » (Notice Wallace Collection) |
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Commentaires
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- 1. Dubedout Christine Le 26/05/2024
Gille du peintre Watteau est très émouvant, gauche, simple et innocent, victime figée et mélancolique; embléme de la condition humaine, sociale et intime, à lui tout seul mais aussi avec les 4 autres personnages, le militaire, le savant (sur sur son âne) et le couple ; le sujet du couple de la comedia deliarte est admirablement bien repris par Hopper dans les années 1965 ....comme quoi l'artiste est étiqueté post mortem comme affilié à un genre de peinture mais tout cela relève de l'esprit des historiens de l'art et il faut creuser pour interpréter les messages...le décentrage du personnage principal est-il volontaire ? -
- 2. soso Le 07/11/2015
merci grâce à vous je put faire mes devoirs sur différents personnes sans dire des âneries. -
- 3. cfer Le 20/04/2015
ce site est tres interesant -
- 4. moi Le 02/05/2014
Merci pour votre instruction moi sa ma aider pour mon exposer ses bien fait et en plus il y a quelque tableau !!!!!! -
- 5. zak Le 20/03/2014
Merci beaucoup très instructif je me crée une culture grâce à ce site,merci. -
- 6. Naguère Le 02/12/2013
Pour les Lagarde, vous pouvez me faire confiance ! Je les ai tous conservés et m'en sers fréquemment.
La peinture, tout comme la littérature et la musique, nous permettent effectivement d'atteindre une certaine transcendance. Plus facile avec la musique. Je mettrais la peinture en second (le visuel est plus immédiat) et la littérature en dernier (effort). -
- 7. Naguère Le 02/12/2013
Au sujet de L'Enseigne de Gersaint :
http://lettresplus.e-monsite.com/pages/xviiie/peinture/l-enseigne-de-gersaint.html
=> la mode et la robe dite "volante". Ce tableau figure en illustration du tome de Lagarde et Michard sur le XVIIIe. Tableau "de genre" certes, mais essentiel pour sa symbolique (notamment les employés qui enferment le portrait de Louis XIV).Si toute littérature s'inscrit dans l'Histoire, on pourrait en dire autant de la peinture ...-
- rivagedebohemeLe 02/12/2013
J'ai été vérifier pour le Lagarde et Michard. J'en ai encore deux exemplaires pour le XVIIIe (surprise !). C'est juste. Oui, la peinture est le produit d'une époque et une source unique pour l'historien, jusqu'à l'apparition de la photographie et du cinéma. Mais elle a aussi une dimension universelle qui transcende temps et espace. L'art, comme la science, est une confrontation de l'homme avec ce qui le dépasse.
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- 8. Tina Malet Le 27/08/2012
J'aime beaucoup cette section consacrée à la peinture. Je me propose d'agrandir la mienne avec des analyses picturales à mi-chemin entre l'histoire de l'art et la "lecture d'images" proposée aux élèves. "L'enseigne de Gersaint" est souvent proposée au décryptage dans les manuel scolaires.-
- rivagedebohemeLe 28/08/2012
Ce serait très intéressant. Je ferai des liens vers vos commentaires. Parviendrons-nous un jour à cesser d’expliquer ?
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